Ldfa Posté(e) le 30 décembre 2019 Posté(e) le 30 décembre 2019 Petite mise à jour et ajout d’une vidéo tutoriel – Have Fun ! [embedded content] Que le temps passe vite… il y a déjà quelques années, je vous avais pondu un guide pas à pas pour la création d’une seedbox multi-utilisateurs. On revient cette fois avec une seedbox un peu plus complète (et un peu plus gourmande en ressources du coup) mais très sympa. Pour ça, on va partir sur une solution clé en main : Quickbox Quickbox vous permettra en quelques clics d’installer une Seebox Multiutilisateur et avec de nombreux plugins / addons comme : RuTorrent Deluge Web Gestion de Quotas BTSync Plex Jackett Couchpotato Sabnzbd SickRage Fail2Ban SFTP SSHD et bien d’autres… Voici l’interface de votre seedbox une fois installé, pas mal non ? Une seedbox c’est quoi ? Une seedbox, dans le jargon BitTorrent, correspond à un serveur (donc un équipement prévu pour fonctionner 24h/24) qui dispose d’une très bonne connexion internet (minimum 100MBps) sur lequel on installe un client BitTorrent qui se chargera de «seeder», c’est-à-dire de mettre en partage les fichiers du torrent à votre place. Vous pouvez ensuite récupérer vos fichiers depuis votre serveur via FTP, HTTP ou encore les lire en streaming une fois PLEX installé. Mais ça on en parlera un peu plus bas. Elles sont en général employé par les utilisateurs de trackers privés où le ratio est mesuré, étant donné que si elles uploadent beaucoup, cela aura pour effet de «booster votre ratio». Les serveurs pour les seedboxs sont en général loués auprès d’hébergeurs professionnels, cela permet entre autres justement de « seeder » sans pour autant utiliser votre connexion Internet. Un autre intérêt et pas des moindres, c’est que si vous télécharger des fichiers « illégaux », (films, musique non libre de droit, ect…), l’adresse IP qui sera flashé par Hadopi, ne sera pas votre IP mais celle de votre hébergeur professionnel. Et comme la très bien résumé plugngeek : En gros, la seedbox c’est un peu le meilleur des 2 mondes que sont le P2P et le DDL. En effet, vous partagez via votre seedbox et vous récupérez le tout directement sans attente puisque la seedbox a déjà récupéré ce que vous souhaitiez. Mais entendons-nous bien, une fois votre seedbox installé, vous ne partagerez que vos photos et films de vacances hein 🙂 Prérequis : Vous l’aurez compris, il est nécessaire d’avoir un serveur dédié. Pour faire tourner Quickbox, c’est Ubuntu 15.10 ou 16.04 qui devra tourner sur la machine. (x86 ou x64 supporté, par contre l’architecture ARM n’est pas supportée) Tutoriel d’installation d’une seedbox en image Chez votre fournisseur de serveur dédié, lancer l’installation d’Ubuntu 15 ou 16. Nous prendrons OVH dans notre exemple. Sélectionnez « Installer à partir d’un template OVH » Sélectionnez une la distribution adaptée à nos prérequis (Ubuntu 16) et cocher la case « Personnaliser la configuration des partitions » Sur le choix du partitionnement, Quickbox est plutôt flexible puisque vous pourrez utiliser soit la racine du disque, soit le point de montage /home comme dossier par défaut pour vos utilisateurs. Dans cet exemple, j’ai choisi de laisser par défaut le partitionnement et donc de garder la presque intégralité de mon disque sur le point de montage /home. Vous pourrez ensuite lancer l’installation de votre nouveau serveur. Une fois l’installation du serveur dédié terminée, vous recevrez un e-mail avec toutes les informations nécessaires pour que vous puissiez vous connecter dessus. (adresse IP, login et mot de passe) Vous pouvez maintenant lancer Putty, ou un autre client SSH pour vous connecter au serveur. Télécharger Putty si besoin. On passe maintenant à l’installation et la configuration de la seedbox multi-users avec QuickBox. Après avoir installé votre serveur, authentifié vous en root sur le serveur. Ensuite, l’installation se fera à l’aide d’une seule commande. Rien de plus simple, copié la commande ci-dessous et exécutée là sur votre serveur. apt-get -yqq update; apt-get -yqq upgrade; apt-get -yqq install git lsb-release; \ git clone https://github.com/QuickBox/QB /etc/QuickBox && bash /etc/QuickBox/setup/quickbox-setup apt-get -yqq update; apt-get -yqq upgrade; apt-get -yqq install git lsb-release; \ git clone https://github.com/QuickBox/QB /etc/QuickBox && bash /etc/QuickBox/setup/quickbox-setup Cette commande vous permettra de mettre à jour votre serveur et d’installer les composants nécessaires pour l’installation de votre Seedbox. Quelques secondes après l’exécution de cette commande, l’installation de QuickBox débutera, il sera nécessaire de répondre à quelques questions avant de pouvoir lancer l’installation finale. C’est avec ces questions que vous allez pouvoir définir un certain nombre de paramètres qui composeront votre seedbox. Comme ici, le choix du point de montage pour vos utilisateurs (notamment lorsque vous utilisez l’option de quotas). Ici la réponse sera en fonction du partitionnement de votre seedbox, dans mon cas, ce sera le point de montage « /home » qui accueillera les quotas utilisateurs. D’autres questions suivront comme le type de connexion, le choix de version pour rtorrent, pour deluge ou encore le thème souhaitez pour QuickBox. Ensuite vous serez invité à entrer le nom d’un compte qui aura les privilèges admin. Pour terminer, vous pouvez activer ffmpeg, activer le ftp en tapant votre adresse ip ou encore bloquer les trackers public. C’est enfin à la suite de tout ça que vous pourrez enfin lancer l’installation de votre seedbox. Le script annonce une installation entre 10 et 45 minutes, mais cela dépendra de la puissance de votre serveur, cela peut mettre beaucoup plus. Prenez un café, ou encore, allez lire quelques articles du blog de façon aléatoire. 😉 Dans mon cas par exemple, sur un kimsufi avec une configuration très légère, c’est 98 minutes qu’il aura été nécessaire pour procéder à l’installation de la seedbox. A la fin, vous retrouverez un récapitulatif des commandes à connaitres pour gérer votre seedbox fraichement installé, mais également l’adresse de connaitre pour le FTP ou encore le SSH. Notez bien que le port pour l’accès au SSH ou le FTP ont été modifié suite à l’installation de QuickBox (pour des raisons de sécurité). FTP : port 4747 SSH : port 5757 Vous pouvez maintenant rebooter le serveur en appuyant sur la touche Entrée. Vous pouvez maintenant, profitez de votre seedbox en vous connectant sur https://{Ip_Serveur} pour accéder au dashboard de QuickBox. Et ainsi accéder à ruTorrent, Deluge ou encore la multitude d’addons disponibles. Mais avant ça, il est nécessaire de définir la taille que vous aller allouer a votre utilisateur principal. Pour ça, toujours depuis putty, ou bien via la console SSH web intégré à votre dashboard, connecter vous avec votre compte admin QuickBox, puis taper la commande suivante : sudo setdisk sudo setdisk Et si vous souhaitez créer un nouvel utilisateur, utiliser la commande suivante : createSeedboxUser createSeedboxUser Si dessous, l’intégralité des commandes : disktestType this command to perform a quick r/w test of your disk. fixhomeType this command to quickly adjusts /home directory permissions. setdiskType this command in ssh to allocate the amount of disk space you would like to give to a user. createSeedboxUserType this command in ssh to create a new seedbox user on your server. deleteSeedboxUserType this command in ssh to delete a seedbox user on your server. You will need to enter the users account name, you will be prompted. changeUserpassTyping this command in ssh allows you to change a desired users password. quickVPNType this command in ssh to setup your own VPN server in no more than a minute as well manage and create new user certificates for using the VPN server. showspaceUse the above command as root to show the amount of disk space currently used by each user. upgradeBTSyncType this command in ssh to upgrade BTSync to newest version when available. upgradeDelugeType this command in ssh to upgrade Deluge to newest version when available. upgradeJackettType this command in ssh to upgrade Jackett to newest version when available. upgradePlexType this command in ssh to upgrade Plex to newest version when available. upgradepyLoadType this command in ssh to upgrade pyLoad to newest version when available. setup-pyLoadType this command in ssh to run the pyLoad setup script. clean_memUse the above command as root if/when you decide to clear your systems Physical Memory Cache Des questions ? Vous pouvez utiliser les commentaires. 🙂 Have Fun ! Source Afficher l’article complet
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